Christoph Büren, président de Vivescia, prend la parole aux Culturales

« Les filières d’excellence qui sont représentées ici (aux Culturales) montrent comment l’agriculture peut évoluer, notamment pour adhérer à la transition écologique et relever les défis qui s’offrent à elle, estime Christoph Büren, le président du groupe Vivescia. Le premier est celui de l’alimentation pour offrir aux citoyens ce qu’ils recherchent, à savoir une alimentation variée, diversifiée, tracée, certifiée… Le second est celui de l’environnement. On parle souvent de produits phytosanitaires, d’engrais. Mais pour nous, ce qui est important en matière d’environnement, c’est de prendre en compte le défi du carbone, c’est-à-dire comment l’agriculture peut piéger du carbone. »

Deux autres défis sont également à relever, selon lui : « Transmettre aux agriculteurs ce qui est innové, inventé par les scientifiques et les agronomes, car trop souvent, nous ne parvenons pas à transmettre suffisamment. »

Communiquer et échanger

L’autre défi est celui de la communication. « Le monde agricole a besoin d’expliquer ce qu’il fait. Un événement comme les Culturales est une occasion d’échanger avec les politiques et les journalistes, et c’est très important pour que la société comprenne mieux l’agriculture. »

« Avec tous les partenaires techniques ici présents, on partage, on échange. On voit les choses différemment. C’est extrêmement enrichissant. Les questions posées par les agriculteurs et la diversité des agricultures font qu’il faut être en capacité de répondre à toutes de façon personnalisée. Or personne n’est capable de le faire seul. C’est pour cette raison qu’être partenaire des Culturales est indispensable pour nous. »